La Tunisie a appelé, mercredi, les pays du monde entier à s'opposer à la guerre israélienne contre Gaza, qui à son huitième mois, après avoir fait de la Bande de Gaza la zone la plus enflammée au monde.
C'est ce qui ressort d'un communiqué du ministère des Affaires étrangères, émis en réaction à l'engagement d'une attaque terrestre israélienne contre la ville de Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza.
Le ministère a appelé "tous les peuples libres du monde à s'unir contre la guerre génocidaire et contre le déplacement forcé dicté par les forces d'occupation sionistes (israéliennes) contre les Palestiniens".
Le ministère a souligné que « l'entité occupante persiste dans son arrogance et sa criminalité, au mépris flagrant du droit international et humanitaire, et s'apprête à commettre un massacre d'envergure sous les regards du monde entier contre plus de 1,5 million de Palestiniens dans la ville de Rafah. "
Souveraineté totale de la Palestine
Le ministère des Affaires étrangères a réaffirmé le "soutien inconditionnel de la Tunisie au peuple palestinien dans ses luttes pour recouvrer ses droits légitimes, inaliénables et imprescriptibles".
Il a également souligné sa "position ferme et de soutien aux frères palestiniens afin d'établir leur État avec la pleine souveraineté sur l'ensemble du territoire de Palestine, avec Jérusalem comme capitale".
Mardi, l'armée israélienne avait annoncé avoir pris le « contrôle opérationnel » du côté palestinien du terminal de Rafah, qui relie la bande de Gaza à l'Égypte.
L'armée a déclaré que ses forces « ont coupé le passage de Rafah de l'axe Salah al-Din, et que désormais les forces blindées de la 401e brigade contrôlent totalement le passage ».
Lundi, l'armée israélienne a annoncé le début d'une opération militaire à Rafah, affirmant qu'elle était de « portée limitée », et avertissant 100 000 Palestiniens d'« évacuer de force » l'est de la ville et de se diriger vers la zone d'Al-Mawasi, au sud-ouest de la Bande de Gaza.
Depuis le 7 octobre 2023, l'armée israélienne mène une guerre dévastatrice contre Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et de blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, ce qui a nécessité l'ouverture du procès de Tel-Aviv devant la Cour internationale de Justice pour "génocide."