Au nombre des sujets évoqués lors des échanges entre le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi et le directeur de la CIA, William Burns, figuraient les questions d'intérêt commun, mais surtout celles liées à l'escalade militaire israélienne dans la Bande de Gaza.
À travers un communiqué résumant les points forts de cette rencontre, la présidence égyptienne indique que le président Abdel-Fattah al-Sissi "a souligné la nécessité d'un cessez-le-feu à Gaza, afin de protéger les civils et de faciliter l'accès à l'aide humanitaire".
Le directeur de la CIA a, quant à lui, réitéré "sa volonté de poursuivre une coordination étroite avec l'Égypte pour faire face à la crise actuelle" à Gaza.
Le communiqué de la présidence ajoute que la rencontre a confirmé la solidité du partenariat stratégique entre l'Égypte et les États-Unis et son rôle essentiel dans le maintien de la sécurité et de la stabilité au Moyen-Orient.
Les deux parties ont également confirmé leur engagement mutuel à renforcer leur coopération dans divers domaines.
Pour rappel, Israël a lancé des attaques aériennes et terrestres sur la Bande de Gaza, à la suite de l’attaque transfrontalière menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien du Hamas.
À ce jour, au moins 10 328 Palestiniens, dont 4 237 enfants et 2 719 femmes, ont été tués suite à ces attaques, selon le ministère de la Santé palestinien. Côté israélien, les chiffres officiels font état d'au moins 1600 morts.
Outre le grand nombre de victimes et les déplacements massifs de population, les approvisionnements en denrées de base sont de plus en plus rares pour les 2,3 millions d'habitants de la Bande de Gaza, en raison du siège israélien, rapportent de nombreuses ONG.