Les incendies à Hawaï ont conduit à l'évacuation de milliers d'habitants et de touristes des zones sinistrées. S'agissant des pertes en vie humaines, le bilan, qui est de 50 morts, pourrait excéder les 60 victimes, selon le gouverneur Josh Green, qui a précisé que l'île de Maui, est à "80%" détruite.
De nombreuses images filmées jeudi par plusieurs médias montrent en effet des milliers d'immeubles côtiers complètement calcinés.
"C'est la plus grosse catastrophe naturelle de l'histoire de l'État d'Hawaï", a insisté le gouverneur jeudi face à la presse.
Ces incendies ravageurs interviennent au milieu d'un été marqué par une série d'événements météorologiques extrêmes, partout sur la planète.
Alimentés par des vents violents, nourris par la force de l'ouragan Dora qui passe actuellement dans l'océan Pacifique, les feux se sont propagés rapidement ces deux derniers jours.
Le président américain Joe Biden a décrété l'état de catastrophe naturelle, ce qui va permettre de débloquer d'importantes aides fédérales pour financer les secours, hébergements d'urgence et efforts de reconstruction.
Selon le site PowerOutage, environ 11.000 foyers et commerces sont sans électricité depuis jeudi après-midi dans l'archipel en raison des dégâts causés par les incendies.
Les incendies se sont propagés de manière fulgurante grâce à une végétation "particulièrement desséchée" à Maui, qui a connu des précipitations en dessous de la moyenne ce printemps et des températures plus élevées que d'habitude, selon Thomas Smith, professeur de géographie environnementale à la London School of Economics and Political Science.