Des policiers se rassemblent alors que des membres du groupe anti-migrants sud-africain (sans photo), opérant sous le slogan « Put South Africa First », participent à une campagne pacifique pour forcer les étrangers sans papiers à quitter le commerce informel à Hillbrow, une banlieue de Johannesburg avec une grande population de migrants africains, à Johannesburg, en Afrique du Sud, le 19 février 2022. Photo : Reuters/image d'illustration

La police sud-africaine a annoncé vendredi l'arrestation de 95 Libyens après un raid dans une ferme qui semble avoir été utilisée comme un camp militaire.

"Quatre-vingt-quinze Libyens ont été arrêtés après un raid", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police, Donald Mdhluli.

"Le site était présenté comme un camp d'entraînement pour une société de sécurité, mais à première vue, il s'agit d'une base militaire", a ajouté le porte-parole.

Les personnes arrêtées sont en cours d'interrogatoire à la suite de l'opération de police qui a eu lieu dans la matinée près de Witbank, dans la province de Mpumalanga (nord-est), à environ 360 km à l'est de Johannesburg.

"Le propriétaire de l'entreprise de sécurité est un ressortissant sud-africain", a indiqué M. Mdhluli, sans donner davantage de précisions.

Des images télévisées de l'opération montrent une forte présence policière à l'extérieur du camp suspect, composé de tentes vertes de style militaire et de sacs de sable.

Il n'était pas clair dans l'immédiat si les Libyens arrêtés étaient affiliés à un groupe quelconque.

Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye, pays riche en pétrole, est déchirée par les violences et divisée entre deux camps rivaux, avec à l'ouest le gouvernement d'Abdelhamid Dbeibah, reconnu par l'ONU, face à un exécutif parallèle affilié au camp du maréchal Khalifa Haftar, qui règne sur l'est et une partie du sud.

AFP