Les membres du groupe Wagner après leur entrée à Bakhmut en Ukraine/ Image Reuters 

Le Venezuela et le Nicaragua ont exprimé samedi leur solidarité avec la Russie après l'éclatement de tensions avec le groupe Wagner.

Le ministère vénézuélien des Affaires étrangères a exprimé "son soutien absolu" au président russe Vladimir Poutine et a fait part de "sa solidarité avec le peuple russe" face à ce que les autorités vénézuéliennes qualifient "d'attaque contre la paix, la stabilité et la démocratie solide dans ce pays frère".

Le président vénézuélien Nicolas Maduro "condamne fermement la menace irrationnelle du groupe Wagner et de son chef Yevgueni Prigozhin de promouvoir une insurrection armée dans la Fédération de Russie, par le biais de méthodes terroristes", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Le président du Nicaragua, Daniel Ortega, a également réagi aux actions du groupe Wagner, soulignant son soutien et sa solidarité avec Vladimir Poutine.

Le groupe Wagner a accusé les forces russes d'avoir attaqué ses combattants vendredi et d'avoir aussi quitté l'Ukraine pour se rendre dans la ville russe de Rostov-sur-le-Don.

Le service fédéral de sécurité russe a réagi en engageant une procédure pénale contre le groupe Wagner pour "mutinerie armée".

Le président russe Vladimir Poutine a qualifié le soulèvement de de Wagner d'acte de "trahison".

Yevgeny Prigozhin le chef du groupe armé, a déclaré que ses combattants se rendraient à Moscou, ce qui a incité le Kremlin à renforcer les mesures de sécurité dans plusieurs régions du pays.

Il a ensuite affirmé que ses combattants avaient décidé de faire demi-tour pour éviter une effusion de sang alors qu'ils se trouvaient à 200 kilomètres de Moscou, tandis que le président biélorusse Alexandre Loukachenko pour sa part a déclaré qu'il s'était entretenu avec le chef de Wagner avec l'accord de Poutine, et que Prigozhin avait accepté un accord de désescalade.

AA