Les discussions pour l'instauration d'une trêve des hostilités dans la bande de Gaza ont repris ces dernières heures en Égypte, selon la presse locale.
"Une source des services de sécurité égyptiens a confirmé au média Al-Qahera News la reprise des négociations entre Israël et le Hamas.
Al-Qahera News a par ailleurs insisté sur "les efforts conjoints du Qatar et de l'Egypte", médiateurs dans ce conflit, "pour préserver les avancées" des précédents cycles de négociations.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait fait savoir vendredi qu'il avait donné son feu vert à de nouveaux pourparlers en vue d'une trêve à Gaza, territoire palestinien assiégé et bombardé depuis bientôt six mois et où la population est menacée d'une "famine imminente" selon les Nations unies.
"Benjamin Netanyahu s'est entretenu avec le directeur du Mossad (services extérieurs israéliens) et le directeur du Shin Bet (renseignement intérieur), et a approuvé un nouveau cycle de négociations dans les prochains jours, à Doha et au Caire", avait précisé son bureau dans un communiqué.
Samedi, dans la soirée, des centaines de manifestants ont interpellé le gouvernement, l'enjoignant de trouver une solution pour obtenir la libération des personnes prises en otage lors de l'offensive du Hamas en Israël le 7 octobre et toujours détenues dans la bande de Gaza.
En dépit des efforts de l'Egypte, du Qatar et des États-Unis, les discussions en vue d'une trêve patinent, Israël et le mouvement islamiste palestinien se renvoyant la responsabilité de cette impasse.
La guerre a été déclenchée suite à une attaque sans précédent menée depuis la bande de Gaza par le Hamas le 7 octobre en Israël qui a entraîné la mort d'au moins 1.160 personnes, essentiellement des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.
D'après Israël, environ 250 personnes ont également été enlevées et 130 d'entre elles sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes.
En représailles, Israël a lancé une offensive qui a fait 32.705 morts, majoritairement des femmes et des enfants, selon un dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas publié vendredi.