Le ministère libanais de la Santé a annoncé samedi qu'une frappe israélienne dans le secteur de Nabatieh, dans le sud du pays, avait causé la mort d'au moins neuf personnes, dont une femme et ses deux enfants.
Selon le ministère, cinq personnes ont aussi été blessées, dont deux sont dans un état critique, dans cette frappe, l'une des plus meurtrières en plus de dix mois de violences à la frontière israélo-libanaise entre le Hezbollah libanais et l'armée israélienne.
L'armée israélienne a pour sa part indiqué avoir frappé "durant la nuit, un entrepôt d'armes du Hezbollah" dans la région de Nabatieh, ainsi que "des structures militaires" du mouvement libanais dans les régions de Hanine et de Maroun El Ras, près de la frontière.
Les échanges de tirs, quasi-quotidiens depuis entre la formation libanaise et l'armée israélienne, se sont intensifiés avec la mort, fin juillet, du chef militaire du Hezbollah, tué dans une frappe israélienne à Beyrouth, la veille de l'assassinat à Téhéran du chef du bureau politique du mouvement de résistance palestinienne Hamas par Israël.
Téhéran a menacé Israël de représailles, faisant craindre une escalade militaire régionale, que la diplomatie internationale s'active à prévenir, via une relance des efforts pour un cessez-le-feu à Gaza, où l'armée israélienne mène une guère génocidaire depuis octobre dernier.
Les pourparlers pour une trêve doivent reprendre la semaine prochaine au Caire, ont indiqué vendredi les pays médiateurs, à l'issue de deux jours de discussions à Doha.