Selon les termes de l'accord de partage de production proposé par l'Angola et Chevron, chaque pays prendrait une participation de 30% dans le bloc 14 et l'opérateur Chevron les 40% restants, a déclaré Didier Budimbu.
Un accord réussi pourrait contribuer à apaiser les tensions entre les deux pays au sujet des blocs, qui ont longtemps été contrôlés par l'Angola. La compagnie pétrolière publique angolaise Sonangol et Chevron se sont refusées à tout commentaire dans l'immédiat.
"Nous devons nous rencontrer à nouveau très bientôt et les choses peuvent évoluer très rapidement", a déclaré M. Budimbu. "Les deux pays détiendront environ 30 % des parts, et 40 % pour l'opérateur".
Cet accord intervient un mois après un entretien à Kampala entre le Didier Budimbu Ntubuaga, le ministre congolais des Hydrocarbures et son homologue ougandaise sur les relations bilatérales et du développement des hydrocarbures.
Ces échangés étaient basés sur le développement des hydrocarbures, et l’accès au pipeline EACOP pour le transport du pétrole brut qui sera extrait du Graben Albertine en RDC.
Il a ajouté que les discussions se poursuivaient sur les autres blocs situés à cheval sur les deux pays, sur la côte atlantique.
Budimbu a déclaré que, dans le cadre de l'accord, la compagnie pétrolière publique angolaise Sonangol effacerait une dette de 200 millions de dollars que la compagnie pétrolière publique congolaise, Sonahydroc, lui doit.
La République Démocratique du Congo a multiplié ses initiatives visant à accroître son plateau de production pétrolière qui est actuellement de 25 000 b/j. Si l'accord avec l'Angola est officialisé, la production d’or noir du site devrait commencer au plus tard deux ans après.