Le président ghanéen John Dramani Mahama. Photo : Reuters

Le président ghanéen John Dramani Mahama a ordonné mercredi une enquête sur les opérations de l'Autorité du service national sous l'ancien gouvernement, suite à la découverte de plus de 81.000 noms de fonctionnaires fictifs présumés sur sa liste de paie.

Les "noms fantômes" ont été découverts à la suite d'un audit commandité par l'agence, qui est chargée de superviser les placements obligatoires d'un an pour les diplômés, selon un communiqué de la Présidence.

On ignore le montant des paiements antérieurs qui ont pu être effectués sous ces "noms fantômes".

Le ministère des Finances a débloqué 226 millions de Ghana cedis (14,6 millions de dollars) en paiements à un peu plus de 98 000 bénéficiaires légitimes, selon la déclaration de la Présidence.

Lutte contre la corruption

Mahama, qui a repris ses fonctions en janvier, a promis d'éradiquer la corruption dans ce pays d'Afrique de l'Ouest producteur de pétrole et d'or, qui sort de la pire crise économique qu'il ait connue depuis une génération.

Mercredi, l'agence ghanéenne de lutte contre la corruption a déclaré l'ancien ministre des finances Ken Ofori-Atta "fugitif recherché" en raison de son rôle présumé dans cinq transactions faisant l'objet d'une enquête pour corruption et délits connexes.

Ofori-Atta n'a pas immédiatement réagi à ces allégations.

Reuters