Edgar Chagwa Lungu, président de la Zambie, le 20 novembre 2015 à Lusaka, Zambie. Photo : Getty

La Cour constitutionnelle de Zambie a statué mardi que l'ancien président Edgar Lungu n'avait pas le droit de briguer un nouveau mandat après avoir annoncé son retour à la vie politique active l'année dernière.

La plus haute juridiction du pays a estimé que le premier mandat de Lungu, qu'il a exercé de 2015 à 2016 après le décès du président de l'époque, Michael Sata, comptait pour un mandat complet.

Son second mandat s'est déroulé de septembre 2016 à août 2021, et il a ensuite perdu la présidence au profit du candidat du Parti uni pour le développement national, Hakainde Hichilema, lors de l'élection nationale de 2021.

"M. Edgar Chagwa Lungu a été élu deux fois et a exercé deux fois ses fonctions", a déclaré le jugement à propos du membre du parti du Front patriotique (PF).

"La constitution le rend inéligible pour participer à toute élection future en tant que candidat à la présidence", a-t-il ajouté.

Le PF "gravement préoccupé"

Lors du service commémoratif de Sata en octobre 2023, Lungu a déclaré qu'il sortirait de sa retraite.

Le retour de Lungu fait suite à l'arrestation de plusieurs membres de sa famille, dont son épouse, accusés de posséder des produits du crime.

La police était fotement déployée à l'extérieur du tribunal, lors du délibéré auquel Lungu n'a pas assisté.

"Nous étudions la question. Mais nous sommes gravement préoccupés par la décision du tribunal", a déclaré Emmanuel Mwamba, porte-parole du PF.

TRT Afrika et agences
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