Les Kényanes sont très actives pour la défense de leurs droits et ceux de la société. En juillet 2019,ces militantes manifestaient pour la fermeture du principal distributeur d'électricité du pays en raison de factures jugées trop élevées/ Image AP

La présidente de la Cour suprême du Kenya, Martha Koome, a mis en service hier lundi le premier registre numérique des délinquants sexuels du pays, soulignant son potentiel pour lutter efficacement contre les délits sexuels.

Lors de l'événement qui a lieu au palais de justice de Kibera à Nairobi, la présidente de la Cour suprême a souligné l'importance du registre comme base de données complète contenant des informations cruciales sur tous les délinquants sexuels condamnés.

"Le registre permettra aux acteurs de la chaîne judiciaire de suivre et de surveiller les délinquants sexuels après leur sortie de prison", a-t-elle déclaré.

"Il permettra également au public d'accéder à des informations sur les délinquants sexuels présents dans leur quartier et de prendre des mesures de précaution pour se protéger et protéger leurs enfants.'' a-t-elle rajouté d'un air plutôt satisfait.

Pour les autorités kényanes, cet outil numérique aura non seulement un effet dissuasif, mais il jouera également un rôle essentiel dans les efforts de prévention et de réinsertion des délinquants sexuels.

Aussi, ces autorités estiment-elles que ce registre électronique permettra également aux organismes chargés de l'application de la loi et aux autres organismes autorisés ;de suivre et de surveiller efficacement les personnes condamnées, et de renforcer la sensibilisation et la sécurité du public.

Le Kenya a activement adopté les avancées numériques pour améliorer l'efficacité et rationaliser les services dans divers secteurs. Ces dernières années, le pays a été confronté à la question omniprésente des délits sexuels, qui ont posé des défis importants à la sécurité et au bien-être de ses citoyens.

AA