L'épave d'un avion-cargo Let L-410 Turbolet, immatriculé EY-473 qui s'écrasé avec cinq personnes à bord après le décollage de l'aéroport international de Juba, au Soudan du Sud, le 27 janvier 2023. / Archives : Reuters

L'avion Antonov s'est écrasé peu après son décollage de l'aéroport dans l’Est du Soudan, tuant 9 personnes dans l’accident.

L'armée soudanaise a indiqué dans un communiqué ce lundi ,qu'un enfant avait survécu à l'accident survenu dimanche à Port-Soudan, une ville située sur la mer Rouge qui a jusqu'à présent été épargnée par la guerre dévastatrice entre l'armée et les puissantes forces paramilitaires de soutien rapide. À bord, il y avait 4 militaires et 6 civils.

Selon les autorités militaires, l'accident est dû à une défaillance technique.

Cet accident est survenu au 100e jour du conflit soudanais. En effet, le pays est plongé dans des violences depuis la mi-avril, lorsque des tensions qui duraient depuis des mois entre l'armée et les Forces de soutien RSF ont dégénéré en combats ouverts dans la capitale, Khartoum, et dans d'autres régions du pays.

Les affrontements entre les groupes belligérants ont tué plus de 3 000 personnes et en ont blessé plus de 6 000 autres, a déclaré le mois dernier le ministre de la Santé, Haitham Mohammed Ibrahim.

Selon les médecins et les activistes, le nombre de victimes est probablement beaucoup plus élevé.

Plus de 2,6 millions de personnes ont fui leur domicile pour se réfugier dans des zones plus sûres à l'intérieur du Soudan, tandis que plus de 757 000 personnes sont passées dans les pays voisins, selon l'agence des Nations unies pour les migrations.

William Carter, directeur du Conseil norvégien pour les réfugiés au Soudan, a mis en garde contre un "effondrement total" dans le pays, car les efforts internationaux n'ont jusqu'à présent pas réussi à établir un cessez-le-feu pour permettre une aide humanitaire aux millions de personnes touchées par la guerre.

TRT Afrika et agences