"Nous avons révélés 23 cas confirmés de Mpox parmi les 97 cas suspects enregistrés dans cette prison", a fait savoir la Division provinciale de Santé de Tshopo lors d’une réunion de riposte contre l’épidémie Mpox à Kisangani.
Ce département provincial de la santé affirme que "la situation sanitaire dans la prison centrale de Kisangani devient de plus en plus inquiétante".
La surpopulation et les conditions sanitaires précaires de la prison centrale de Kisangani, qui abrite actuellement 1 222 détenus, suscitent des inquiétudes quant à une possible propagation rapide de la maladie.
Les équipes sanitaires ont été déployées sur place pour prendre en charge les cas confirmés et renforcer les mesures de prévention.
Le Docteur Bienvenu Ikomo, responsable de la division provinciale de la Santé dans la province de la Tshopo, a déclaré qu'un groupe de travail a été créé afin de coordonner les actions de prévention et de contrôle de cette attaque virale.
Il y a également la mobilisation d'équipes spécialisées, y compris des psychologues.
Ikomo rappelle que 4 cas de Mpox avaient déjà été enregistrés au mois de juillet. Tous ces détenus avaient été soignés localement et sont désormais guéris.
"L'origine de cette nouvelle flambée de cas reste encore à déterminer, alors que les autorités sanitaires poursuivent les investigations pour contenir l'épidémie", ajoute le Docteur Ikomo.
Pour rappel, près d'un million de doses de vaccin contre Mpox sont attendues en Afrique, épicentre d'une résurgence de ce virus.