Portrait d'un pêcheur tenant un poisson dans un bateau de pêche, Abidjan, Côte d'Ivoire/Getty images

Le secteur de la pêche va ainsi bénéficier d’un financement à hauteur d’un milliard FCFA de l’UE et de la BMZ allemande « dans le cadre du Programme Fish4ACP » à la FAO.

L’objectif de ce partenariat est d’accompagner le développement durable de la chaîne de valeur du tilapia, tout en offrant à l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur un cadre collaboratif et d’échanges, a dit Mme Djiré Foungnigué, coordinatrice du Programme Fish4ACP à la FAO.

La FAO, à travers le Programme Fish4ACP, financé par l’Union européenne (UE) et la BMZ, agence d’aide du ministère fédéral de la coopération économique allemande, vise à accompagner le processus d’autonomisation du Partenariat multi acteurs.

Avec cet accord, l’UE va accompagner les efforts du gouvernement en matière de pêche et la pisciculture, soit un financement de plus de 1 milliard Fcfa.

Dans l’optique de renforcer la filière aquacole en Côte d’Ivoire, une étude approfondie sur l’alevinage a permis de faire l’inventaire des stations d’alevinage existantes.

Sur un total de 33 stations d’alevinage, 28 sont en activité à travers la Côte d’Ivoire. Quelque 25 stations appartiennent aux opérateurs privés et huit aux structures publiques, a indiqué Julien Djou, consultant ayant conduit l’étude.

Les stations d’alevinage privées détiennent 77% de la capacité totale de production, soit près de 67 millions d’alevins, a-t-il souligné, relevant que les stations d’alevinage publiques disposent de 23% de la capacité totale installée.

Concernant la rentabilité économique des stations d’alevinage publiques, l’étude a montré qu’elle ne peut être rentable que lorsqu’elle est capable de produire et vendre au moins 300 000 alevins annuellement.

TRT Afrika et agences