Quelques faits qui ont marqué l’actualité africaine cette semaine. Photo : Reuters

RDC

Les autorités de la République démocratique du Congo ont interdit la première mobilisation de l’opposition contre les scrutins du 20 décembre, qualifiés de "simulacre" par des opposants qui exigent son annulation et la mise en accusation des dirigeants de la commission électorale nationale indépendante.

Environ 43 millions de Congolais étaient appelés le 20 décembre à élire dans un scrutin à un seul tour, le président de la République, les députés nationaux, provinciaux ainsi que les conseillers municipaux.

Le président sortant Félix Tshisekedi est en tête des premiers résultats provisoires dévoilés par la commission électorale indépendante.

Les résultats provisoires globaux devraient être rendus publics avant le 31 décembre. La cour constitutionnelle publiera les résultats définitifs deux semaines plus tard.

Sénégal

L'opposant sénégalais Ousmane Sonko a déposé sa candidature à la présidentielle de février 2024 devant le Conseil constitutionnel malgré le refus de l'administration de lui délivrer tous les documents nécessaires, a annoncé mardi son parti, Pastef les Patriotes.

Ceci intervient moins de deux semaines après sa réintégration sur les listes électorales du Sénégal. Le Conseil constitutionnel doit annoncer le 20 janvier la liste des candidats retenus à la présidentielle.

Nigéria

Des individus armés ont attaqué, dans la nuit de dimanche à lundi, plusieurs villages dans l'État du Plateau, dans le centre du Nigeria, causant la mort de près de 200 personnes, selon le nouveau bilan communiqué mercredi par les autorités.

Les auteurs de ces massacres ont brulé des maisons et auraient même emportés des produits alimentaires volés aux villageois.

Par ailleurs, de nombreuses personnes ont été enlevées, selon les autorités.

Ces attaques ont été condamnées sur le plan local et international.

Niger

Les autorités nigériennes ont annoncé leur décision de réviser tous les accords militaires avec les pays disposant des bases au Niger.

Cette décision a été notifiée aux pays concernés dans une correspondance adressée à leurs représentations diplomatiques par le ministère nigérien des Affaires étrangères.

Les États-Unis d'Amérique, l'Allemagne et l'Italie disposent des bases militaires au Niger.

Suite au coup d'État du 26 juillet dernier et le refus des autorités françaises de leur reconnaître toute légitimité, les autorités nigériennes ont demandé et obtenu le retrait de tous les soldats français au Niger. Les derniers soldats français ont quitté Niamey le jeudi 22 décembre courant.

Burkina Faso

"La Russie a ouvert son ambassade ce jeudi à Ouagadougou", a indiqué le ministère des Affaires étrangères burkinabè dans un communiqué. Selon la même source, cette annonce fait suite à des échanges mercredi à ce sujet entre le chef de la diplomatie burkinabè fraîchement nommé, Karamoko Jean-Marie Traoré, et l'ambassadeur de Russie en Côte d'Ivoire accrédité au Burkina Faso, Alexeï Saltykov.

AA