A la presse l'attendant devant l'aéroport, il a expliqué qu'il devait "briser cette idée que je suis volontairement absent des initiatives de dialogue".
S'adressant indirectement au Frelimo, au pouvoir depuis un demi-siècle dans le pays, il a ajouté: "Je suis donc ici, en chair et en os, pour dire que si vous voulez négocier, si vous voulez me parler, si vous voulez venir à la table du dialogue, je suis là".
Le chef de l'opposition mozambicaine Venancio Mondlane estime que l'élection a été truquée en faveur du candidat du Frelimo, le parti au pouvoir, Daniel Chapo, qui doit prêter serment le 15 janvier.
Le conflit électoral a déclenché des vagues de violence qui ont fait environ 300 morts, y compris des manifestants tués lors d'une répression policière, selon un bilan établi par un groupe local de défense des droits.
Les autorités affirment que des policiers ont également été tués et qu'il y a eu des pillages et des actes de vandalisme.