Le Dr Sabin Nsanzimana, ministre de la santé, a déclaré lors d'une conférence de presse le dimanche que les efforts de réponse actuels se concentrent sur la recherche des contacts, les diagnostics (tests), le traitement et la garantie que le public reçoit des informations correctes.
Le Rwanda a déjà enregistré près de 26 cas confirmés dont six morts. Des cas du virus ont été signalés dans sept des 30 districts du pays
Il a souligné que les gens devraient poursuivre leurs activités quotidiennes sans restriction tout en invitant les personnes présentant des symptômes virus à consulter immédiatement un médecin.
La maladie à virus Marburg est extrêmement virulente et provoque une fièvre hémorragique, avec un taux de mortalité allant jusqu’à 88 %.
"On ne peut pas prédire à 100 % ce qui se passera demain, mais ce que nous faisons jusqu'à présent est ce qu'il faut faire. Si quelque chose doit être changé, nous le ferons", a-t-il indiqué.
Le public peut signaler tout cas suspect en appelant le 114, un numéro gratuit mis en place par le ministère de la santé.
La période d'incubation du virus de Marburg peut aller de deux à 21 jours, ce qui signifie que les symptômes peuvent mettre un certain temps à apparaître après l'exposition.
Les premiers symptômes se manifestent généralement de manière soudaine et comprennent une forte fièvre, de violents maux de tête, des douleurs musculaires et un malaise important.
Le troisième jour, les patients peuvent commencer à souffrir de diarrhée aqueuse sévère, de douleurs abdominales, de crampes, de nausées et de vomissements.
Le ministre rwandais a expliqué que les 300 contacts qui sont actuellement sous étroite surveillance se trouvent dans différentes zones et sont pris en charge différemment, en fonction de leur degré d'exposition aux personnes infectées.
"Il n'est pas possible de les regrouper tous en un seul endroit", a-t-il ajouté, soulignant que cela pouvait même entraîner d'autres risques d'infection.
Le virus de Marburg, contrairement au Covid-19, n'est pas connu pour être aéroporté mais se transmet principalement par les fluides corporels d'une personne symptomatique.