La convention de non double imposition avait été signée pour la première fois entre la France et le Burkina Faso en 1965, et modifiée en 1967, 1971 et 1974.
Selon cet accord, les entreprises et les citoyens français payeraient des impôts à la France sur les revenus qu'ils gagnaient au Burkina Faso et seraient exemptés de nombreux éléments fiscaux au Burkina Faso.
L'accord était particulièrement avantageux pour les multinationales françaises opérant au Burkina Faso.
Le Burkina Faso a demandé à renégocier l'accord en 2020 et 2021, mais la France n'avait pas donné suite à cette demande.
Ouagadougou affirme avoir subi d'importantes pertes de revenus pendant de nombreuses années en raison de l'accord et espère que la résiliation de l'accord lui permettra d'engranger un montant important de recettes fiscales.
Rappelons que la France a suspendu il y a quelques jours l'aide au développement et le soutien budgétaire au Burkina Faso, en guise de "représailles" contre le soutien apporté par Ouagadougou à la junte militaire au Niger.