L'Afrique du Sud a prolongé le déploiement de ses troupes dans la République démocratique du Congo, touchée par le conflit, et dans le nord du Mozambique, a annoncé la présidence.
Dans un communiqué publié mercredi soir, le président Cyril Ramaphosa a déclaré qu'il avait informé l'Assemblée nationale de l'extension du déploiement de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) en vertu de diverses obligations internationales.
Il a indiqué que 1 198 membres de la SANDF resteront en RD Congo dans le cadre de la force de maintien de la paix de l'ONU, aidant le gouvernement congolais à lutter contre divers groupes armés illégaux qui font des ravages dans les communautés de la région.
M. Ramaphosa a indiqué que 1 495 soldats sud-africains resteraient au Mozambique pour aider le gouvernement à lutter contre l'extrémisme violent dans la région du nord.
"Les membres de la SANDF continueront à assumer leurs responsabilités de lutte contre les actes de terrorisme et d'extrémisme violent, au cours de la période allant du 16 avril 2024 au 31 décembre 2024, pour une dépense estimée à 984,3 millions de rands sud-africains (51,8 millions de dollars), a-t-il déclaré.
Le nord du Mozambique, en particulier la province de Cabo Delgado, est agité depuis des années, et un groupe de militants armés y serait affilié au groupe terroriste Daesh.
Plus d'un million de personnes ont été déplacées de leurs foyers en raison de l'insurrection dans cette région et des centaines de personnes ont été tuées depuis 2017.
Ramaphosa a ajouté que les troupes sud-africaines aideront à combattre les actes de terrorisme et les extrémistes violents qui affectent les régions du nord du Mozambique dans le cadre de l'opération VIKELA.
La province septentrionale du Mozambique est riche en gaz naturel, et des entreprises telles que la société française Total SE prévoit de reprendre la construction de son projet géant de gaz naturel liquéfié dans le pays d'ici le milieu de l'année 2024.
Des troupes sud-africaines sont présentes au Mozambique depuis 2021 et en République démocratique du Congo depuis le début de cette année.
