L'Afrique du Sud va lancer une unité spécialisée dans la surveillance des réseaux sociaux qui suivra les activités des criminels en ligne, selon les autorités.
Les services de police sud-africains (SAPS) déclarent que cette initiative fait suite aux enquêtes menées après les troubles de 2021 à Gauteng et au KwaZulu-Natal, où 350 personnes ont été tuées, rapporte le média gouvernemental sud-africain SABC.
"Nous avons plusieurs capacités au sein de la SAPS qui s'occupent déjà des réseaux sociaux, de l'espace des réseaux sociaux, et qui s'assurent que nous les surveillons, mais il est évident que si une telle équipe est mise en place, c'est pour renforcer et améliorer nos capacités", a déclaré le porte-parole de la police nationale, Athlenda Mathe.
Les troubles ont coïncidé avec l'emprisonnement de l'ancien président Jacob Zuma pour outrage au tribunal le 8 juillet 2021.
Lundi, la police a déclaré que la violence des manifestations mettait en évidence la nécessité de surveiller de plus près les activités en ligne.
Les autorités ont déclaré en janvier que les violences et les destructions survenues lors des manifestations avaient endommagé les infrastructures et les entreprises, coûtant à l'économie sud-africaine quelque 50 milliards de rands (2,7 millions de dollars), et que deux millions d'emplois supplémentaires avaient été perdus ou affectés.