Le ministre sud-africain des affaires étrangères a affirmé mercredi qu'Israël ignorait la décision rendue la semaine dernière par la plus haute juridiction des Nations unies, qui avait ordonné à Israël de faire tout ce qui était en son pouvoir pour éviter la mort, en tuant des centaines de civils supplémentaires en l'espace de quelques jours dans la bande de Gaza.
Le ministère de la santé de Gaza indique que plus de 150 personnes ont été tuées et 313 autres blessées lorsque les forces israéliennes ont continué à combattre le mercredi dans le nord du territoire, cible initiale de l'offensive terrestre d'Israël dans la bande de Gaza, qui a vu des quartiers entiers rasés.
L'armée israélienne a déclaré que ses forces avaient tué plus de 15 combattants du mouvement de libération Hamas dans le nord de la bande de Gaza au cours de la journée écoulée et qu'elles avaient pris pour cible l'infrastructure des militants dans une école.
Ces derniers meurtres portent à 26 900 le nombre de Palestiniens tués lors de l'offensive israélienne, selon le ministère de la santé contrôlé par le Hamas. Ce ministère ne fait pas de distinction entre les morts civils et les morts combattants, mais précise que la plupart des personnes tuées étaient des femmes et des enfants.
L'attaque menée par le Hamas le 7 octobre dans le sud d'Israël a fait 1 200 morts, pour la plupart des civils, et environ 250 personnes ont été prises en otage, selon les autorités israéliennes.