Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa. Photo : Reuters

Le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa a dénoncé lundi les groupes armés opérant dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) pour les récentes attaques contre des missions de maintien de la paix.

Trois soldats sud-africains ont été tués et 18 autres blessés lors d’affrontements avec le groupe armé M23 (Mouvement du 23 mars) dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), avaient rapporté samedi 25 janvier des sources militaires et politiques en Afrique du Sud, citées par des médias étrangers.

Dans une déclaration, Mnangagwa, également président de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), a condamné les attaques contre les forces de maintien de la paix de l'ONU et de la SADC, qui ont fait plusieurs morts et blessés, et a présenté ses condoléances aux familles endeuillées.

En novembre 2024, la SADC a prolongé d'un an le mandat de sa mission de maintien de la paix en RDC, alors que les hostilités se poursuivent dans la région orientale du pays.

Mnangagwa a assuré que la SADC prendrait des mesures pour faire face à la détérioration de la sécurité et de la situation humanitaire dans l'est de la RDC, ajoutant que "les responsables de la situation seront tenus de rendre des comptes".

Plus de 400 000 personnes ont été déplacées depuis le début de l'année 2025 dans l'est de la RDC, où les combats entre l'armée congolaise et les groupes armés se sont intensifiés.

TRT Afrika