Le Sénat kenyan a voté en faveur de la destitution du vice-président Rigathi Gachagua.
Onze chefs d'accusation ont été retenus contre Gachagua, et les 67 membres du Sénat kenyan devaient confirmer au moins l'un des motifs pour que la destitution soit confirmée.
Au moins cinq chefs d'accusation, dont la violation flagrante de la constitution kenyane et la faute grave, ont obtenu jeudi le vote des deux tiers requis (45 « oui »), confirmant ainsi son éviction.
Quarante-neuf (49) sénateurs kenyans ont approuvé l'accusation selon laquelle le vice-président avait violé la constitution kenyane.
Gachagua promet une action en justice
Au moins deux tiers des 67 sénateurs - soit 45 - devaient voter « oui » à l'une ou l'autre des accusations pour que la destitution soit confirmée.
Selon la constitution kenyane, un vice-président cesse d'exercer ses fonctions après avoir été destitué à la fois par l'Assemblée nationale et par le Sénat.
Gachagua s'est précédemment engagé à contester sa destitution par la voie judiciaire, affirmant que la participation du public à l'examen des accusations portées contre lui avait été insuffisante et inéquitable.
Il faisait l'objet de 11 chefs d'accusation, dont celui de corruption pour un montant de 5,2 milliards de shillings kenyans (40,3 millions de dollars) au cours des deux premières années de son mandat.