Les chefs d'État et délégués chantent les hymnes nationaux lors du 38e sommet de l'UA à Addis-Abeba, où un nouveau chef de la Commission de l'UA sera élu le 15 février 2025.

La guerre à Gaza "continue de se dérouler dans le silence presque total des puissances du monde, si ce n’est l’appel par certains, à la déportation systématique des Palestiniens hors de leurs terres, c’est un comble", a affirmé Moussa Faki Mahamat lors de l'ouverture du sommet de l'Union africaine à Addis Abeba.

Ancien promoteur immobilier, le président américain Donald Trump propose de placer Gaza sous le contrôle des Etats-Unis et d'expulser ses habitants pour en faire une "Côte d'Azur du Moyen-Orient" où les Palestiniens n'auraient pas le droit de revenir.

Les pays arabes ont manifesté, unanimement, leur rejet de ce plan qui prévoit d'installer les habitants de Gaza essentiellement en Jordanie et en Egypte.

Décrié à travers le monde, ce plan a, par contre, été salué par Israël.

Un sommet de cinq pays arabes, l'Arabie saoudite, l'Egypte, les Emirats arabes unis, le Qatar, la Jordanie, ainsi que l'Autorité palestinienne, est prévu le 20 février courant pour élaborer une réponse au plan du président américain.

Sommet de l'Union africaine

Les chefs d'État africains se réunissent, samedi 15 et dimanche 16 février, dans la capitale éthiopienne, Addis Abeba. À cette occasion, aura lieu l’élection du nouveau président de la commission de cette organisation panafricaine, qui représente les près de 1,5 milliard d’Africains.

Après deux mandats consécutifs à la tête de la commission, le Tchadien Moussa Faki Mahamat ne peut plus se présenter.

Quatre personnes étaient au départ candidates à sa succession, elles ne seront finalement que trois après qu’Anil Gayan a perdu le soutien du gouvernement mauricien en décembre.

Les trois candidats en lice sont : l’opposant kényan Raila Odinga, le diplomate djiboutien Mahamoud Ali Youssouf, et l’ancien ministre malgache, Richard Randriamandrato.

Le nouveau président devrait être issu d’un pays d’Afrique de l’Est en vertu du “principe de rotation inter-régionale” décidé par l’UA.

Six États –Gabon, Niger, Mali, Guinée, Soudan et Burkina Faso– ne pourront pas participer au vote, étant actuellement suspendus par l’organisation panafricaine.

Par ailleurs, le chef de l’Etat angolais, Joao Lourenço, va assurer la présidence tournante de l’UA pour un mandat d’un an, une première pour l’Angola.

TRT Afrika