Ali Bongo

Ali Bongo, actuellement en résidence surveillée, "est mis à la retraite, il jouit de tous ses droits. C'est un Gabonais normal, comme tout le monde", a déclaré le militaire putschiste.

"Il n'avait pas le droit de faire un troisième mandat, la Constitution a été bafouée, le mode d'élection lui-même n'était pas bon."

Donc l'armée a décidé de tourner la page, de prendre ses responsabilités", a-t-il fait valoir dans un entretien accorde au journal "Le Monde".

Porté en triomphe mercredi par des centaines de militaires, selon des images diffusées par la télévision d'État, le chef de la garde présidentielle refuse pour l'heure de se considérer comme le "nouveau chef de l'État gabonais".

"Je ne me déclare pas encore, je n'envisage rien pour l'instant", a-t-il répondu au quotidien "le Monde". "C'est un débat que nous allons avoir avec l'ensemble des généraux", a-t-il précisé en évoquant une réunion "à 14H00"(13H00 GMT).

"Il s'agira de dégager un consensus. Chacun va émettre des idées et les meilleures seront choisies, ainsi que le nom de celui qui va conduire la transition", a-t-il assuré.

Le Gabon, ce pays d'Afrique centrale riche en pétrole, était dirigé depuis plus de 55 ans par la famille Bongo.

Des habitants ont très vite manifesté dans la rue leur soutien aux militaires, tandis qu'Ali Bongo a appelé dans une vidéo ses "amis" à "faire du bruit".

TRT Afrika et agences