Le Centre Hospitalier Universitaire de Cocody à Abidjan en Côte d'Ivoire/Others

Les grévistes revendiquent, "l'octroi d'une prime d'incitation aux personnels enseignants et éducatifs ; la Promotion des emplois de Maître d'Education Spécialisée et des Educateurs spécialisés par la refonte des curricula de formation et du profil de carrière de l'Education Spécialisée; L'organisation du concours professionnel des Educateurs Préscolaires Adjoints et des Maîtresses Adjointes d'Education Permanente dans le modèle de la formation en classe sans aller en formation à l'école".

Ils réclament aussi le "Concours Professionnel exceptionnel Dérogatoire des Inspecteurs d'Education Préscolaire et Primaire".

A la mi-journée, le mouvement dans l'enseignement et des affaires sociales était suivi dans la plupart des villes et à Abidjan.

"Taux de suivi du mot d'ordre consolidé sur l'ensemble du territoire national. Enseignement technique, professionnel et aprentissage /100%, Enseignant Secondaire general/ 96%, Enseignement préscolaire et primaire 87%", a indiqué la plateforme secteur éducation Formation (PSEF) l'un des 9 syndicats signataires du mot d'ordre de grève, dans une note transmise à la presse.

Grève illégale

Après un tour dans certains établissements, la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, professeur Mariatou Koné, a appelé mardi les syndicats grévistes à la table du dialogue.

La ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, Anne Ouloto, a martelé que "cette grève, telle qu’elle a été conçue et qu’elle est menée, est illégale", dénonçant les approches non conventionnelles, faisant allusion à la perturbation des cours.

"Des sanctions seront prises", a-t-elle prévenu, annonçant pour le jeudi prochain une importante réunion sur le fond des dossiers avec les syndicats grévistes. Les syndicats ivoiriens ont signé avec l’Etat une trêve sociale allant de 2022 à 2025.

Corriger la situation

Dans le secteur de la santé, la grève a été mitigée, selon Koné Siaka, porte parole de la coalition des syndicats de la santé (coalisanté) et syndicats associés

"La majorité des camarades n’ont pas pu être informés à temps, car le mot d’ordre de grève a été diffusé tardivement, hier. Beaucoup de personnes n'ont donc pas reçu l'information à temps. Nous sommes en train de prendre les dispositions nécessaires pour corriger la situation et organiser une meilleure répartition demain.", a-t-il expliqué à Anadolu.

Lundi, des syndicats issus des différents secteurs ont décidé de ne pas prendre part au mouvement et de donner une chance au dialogue initié avec le gouvernement.

Avant cette grève, les enseignants du supérieur de l’Université Lorougnon Guédé ont observé un débrayable du 10 au 14 octobre 2024, pour réclamer eux aussi "le retard dans le paiement des salaires et primes de recherche et autres émoluments".

TRT Afrika et agences