Depuis le début de l'année, "nous avons enregistré 158 cas suspects" de mpox. "Et les cas confirmés, nous en avons 21", a déclaré ce dimanche Gilbert Mokoki, ministre de la Santé.
La maladie touche cinq des 15 départements du pays, notamment les régions forestières de la Sangha et de la Likouala dans le Nord du pays, a-t-il indiqué.
Gilbert Mokoki, également ministre de la Population, a estimé que la situation de l'épidémie de mpox n'était pas alarmante au Congo mais appelé les habitants à observer les mesures préventives, notamment le lavage régulier des mains.
Jusqu'à jeudi dernier, "nous avions seulement 19 cas confirmés, traités et guéris", a-t-il précisé, assurant que les deux autres cas étaient pris en charge.
Le ministre n'a pas évoqué de décès lié à la maladie. Dans des données arrêtées au 3 août, l'agence de santé de l'Union africaine Africa CDC (Africa Centres for Disease Control and Prevention, centres de contrôle et de prévention des maladies du continent) avait fait état de 146 cas dont un décès au Congo-Brazzaville.
Le mpox, auparavant connu sous le nom de variole du singe, est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme mais se transmet aussi entre humains par contact physique. Elle provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées.
La recrudescence du mpox en Afrique, qui touche de plein fouet la République démocratique du Congo (RDC) voisine, mais aussi le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l'Ouganda, a poussé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclencher mi-août son plus haut degré d'alerte au niveau international.
L'OMS a déclaré l'épidémie "urgence de santé publique de portée internationale".
Brazzaville abrite du 24 au 30 août la 74ᵉ session de la région africaine de l'OMS. L'élection de son nouveau directeur et l'épidémie de mpox figurent en particulier à l'ordre du jour de cette rencontre.