La plateforme de médias sociaux X d'Elon Musk a supprimé des centaines de comptes liés au Hamas et a retiré ou étiqueté des milliers de contenus depuis l'attaque du groupe contre Israël, selon la PDG de l'entreprise anciennement connue sous le nom de Twitter.
Linda Yaccarino a présenté jeudi les ''efforts'' déployés par X pour maîtriser les contenus ''illégaux'' qui fleurissent selon elle sur la plateforme. Elle répondait à l'avertissement d'un haut fonctionnaire de l'Union européenne, qui a demandé des informations sur la manière dont X se conforme, pendant la guerre entre Israël et le Hamas, aux nouvelles règles numériques de l'UE visant à nettoyer les plates-formes de médias sociaux.
"Depuis le début du conflit, X a identifié et supprimé de la plateforme des centaines de comptes affiliés au Hamas", a déclaré Mme Yaccarino dans une lettre publiée sur X.
La plateforme "évalue et traite de manière proportionnée et efficace les contenus falsifiés et manipulés identifiés au cours de cette crise en constante évolution", a-t-elle écrit en réponse à la demande du commissaire européen Thierry Breton, chargé de l'application de la législation numérique dans l'Union européenne des 27.
"Les organisations terroristes ou les groupes extrémistes violents n'ont pas leur place sur X et nous continuons à supprimer de tels comptes en temps réel, y compris par des efforts proactifs", a déclaré M. Yaccarino.
Depuis que le milliardaire Musk a racheté Twitter l'année dernière et l'a rebaptisé, les experts affirment que la plateforme est devenue non seulement peu fiable, mais qu'elle promeut activement de fausses informations.
Ses rivaux, TikTok, YouTube et Facebook, disent également faire face à un flot de rumeurs sur le conflit au Moyen-Orient.