Le premier bilan annoncé juste après l'explosion mardi soir a été revu à la baisse par la préfecture de Bologne. Au lieu de quatre morts et cinq disparus, les pompiers font état depuis ce mercredi matin de trois morts et quatre disparus dans la centrale hydroélectrique de Bargi dans la commune de Camugnano dans le sud de l'Italie.
"Les recherches se poursuivent, la situation est compliquée. L'eau monte et nos équipes étudient les risques liés à leur intervention ", a indiqué le service de presse des pompiers.
Enel Green Power, l'unité de production d'énergie renouvelable du géant Enel qui exploite la centrale, a déclaré se coordonner avec les autorités après l'accident survenu sur la retenue d'eau artificielle de Suviana, sur la petite commune de Camugnano.
Dans une déclaration à l'Agence France-Presse, l'entreprise a indiqué qu'un incendie avait touché l'un des deux groupes de la centrale de Bargi. "Après enquête, le bassin du barrage de l'usine de Bargi n'a pas été endommagé et est en sécurité", a précisé l'entreprise.
La production a été interrompue, mais il n'y a pas eu d'impact sur l'approvisionnement local ou national, a-t-elle fait valoir mardi.
Le groupe a précisé ce mercredi que des "travaux d'amélioration de l'efficacité" était en cours dans la centrale quand l'explosion s'est produite.
Ces travaux avaient été confiés à trois importantes entreprises spécialisées dans ce domaine, Siemens, ABB et Voith, selon la même source.
"D'après notre reconstruction, les tests de la première unité de production étaient déjà terminés depuis quelques jours et l'accident s'est produit au moment où les tests de la deuxième unité étaient en cours", a ajouté Enel Gree n Power.
La commune de Camugnano a proclamé mercredi une journée de deuil sur son territoire et la classe politique italienne a présenté ses condoléances, au premier rang de laquelle la Première ministre Giorgia Meloni.