Le chef de l'opposition, Giuseppe Conte, a déclaré que le Premier ministre israélien ne pouvait éviter d'être soumis au droit international. Photo : AA

L'ancien Premier ministre italien et chef de l'opposition, Giuseppe Conte, a déclaré que le Premier ministre israélien ne pouvait éviter d'être soumis au droit international, un jour après que le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a demandé des mandats d'arrêt contre Benjamin Netanyahu, le ministre israélien de la Défense et trois dirigeants du Hamas pour crimes de guerre.

"Je n'entre pas dans le bien-fondé des décisions et des demandes d'un tribunal international", a déclaré Conte aux journalistes à Forli, dans le nord de l'Italie. "Mais je dis que, de même que nous avons applaudi la demande d’un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine, nous reconnaissons aujourd'hui celle émise contre des dirigeants du Hamas et Netanyahu, un Premier ministre démocratiquement élu, qui ne peut pas contourner les règles du droit international ni celles relatives aux crimes de guerre", a-t-il ajouté.

Lundi, le procureur de la CPI, Karim Khan, a déclaré qu'il cherchait à obtenir des mandats d'arrêt contre Netanyahu, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, le chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, le commandant en chef de la branche militaire du Hamas, Mohammed Al-Masri et le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh.

Par voie de communiqué, Khan a fait savoir qu'il avait des motifs raisonnables de croire que les cinq hommes portaient la responsabilité pénale de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

Les dirigeants israéliens et palestiniens ont, toutefois, rejeté les allégations de crimes de guerre.

Par ailleurs, la mission permanente du Liechtenstein auprès de l’ONU a affirmé qu’elle exprimait son plein soutien aux décisions de la CPI.

"Soutenez pleinement la CPI et son indépendance dans l’accomplissement de son mandat dans toutes les situations. Toutes les victimes ont également droit à la justice et sont toutes égales devant la loi", a écrit la Mission sur X.

AA