Un communiqué publié par l'organisation explique qu'à l'aune des données du ministère de la Santé de Gaza, plus de 10 000 enfants ont été tués dans l'enclave palestinienne lors des attaques israéliennes.
Le communiqué indique que "1,1 million d'enfants vivent à Gaza, et il a été noté que ceux tués dans les attaques israéliennes constituent 1% du nombre total des enfants de l'enclave".
"Les enfants qui ont survécu aux violences à Gaza souffrent d'horreurs indescriptibles, notamment des blessures qui changent leur vie, des brûlures, des maladies, des soins médicaux inadéquats et la perte de leurs parents et d'autres proches. Les enfants ont été forcés de fuir la violence à maintes reprises. Ils n'ont aucun endroit sûr où aller. Ils sont obligés de fuir la violence indéfiniment. Ils ont fait face aux horreurs", lit-on dans ce document.
Le directeur de l'organisation en Palestine, Jason Lee, a fait remarquer dans un communiqué que "les enfants palestiniens ont payé un lourd tribut pour l'absence d'un cessez-le-feu à Gaza".
Et de poursuivre : "En moyenne, 100 enfants sont tués chaque jour sans un cessez-le-feu définitif, et rien ne justifie le meurtre d'enfants. La situation à Gaza est terrible et constitue un désastre pour notre humanité commune".
"Depuis près de 100 jours, des enfants paient le prix d'un conflit auquel ils n'ont pas participé. Ils sont terrifiés, blessés et handicapés", a-t-il constaté.
"1% des enfants de Gaza ont déjà été touchés par les bombardements et les opérations terrestres israéliennes, et d'autres risquent de mourir de faim et de maladie alors que la famine se rapproche de plus en plus. Les dommages mentaux subis par les enfants survivants et la destruction complète des infrastructures , y compris les maisons, les écoles et les hôpitaux, provoquent la destruction de leur avenir", a-t-il souligné.
Depuis le 7 octobre 2023, l’armée israélienne mène une guerre dévastatrice contre Gaza qui a fait jusqu'à jeudi "23 469 morts et 59 604 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et causé des destructions massives d’infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent, selon des sources palestiniennes et onusiennes.