Des palestiniens fuyant leur domicile après qu’Israël ait ordonné une évacuation massive de la bande de Gaza/ Photo: AFP

Dans un communiqué, l'OCI a exprimé « son rejet et sa condamnation absolue de la décision d'Israel de forcer les habitants de Gaza de quitter leur maison.

Pour l'OCI il s'agit là "de tentatives de transférer la crise humanitaire exacerbée par l'occupation israélienne, vers les pays voisins".

L'organisation a aussi "fermement condamné le blocus des équipements médicaux et des produits de première nécessité imposé à Gaza. L'OCI considère cela comme une "punition collective, qui constitue une violation flagrante du droit humanitaire international".

l'OCI a réitéré son appel à la communauté internationale pour qu'elle prenne des mesures urgentes afin de mettre fin à "l'agression israélienne contre le peuple palestinien, qui pourrait entraîner une grave crise humanitaire".

L'organisation a également souligné la « nécessité d’établir des couloirs humanitaires pour fournir une aide essentielle à la bande de Gaza ».

Cependant malgré les avertissements internationaux, l'armée israélienne a ordonné vendredi aux habitants du nord de la bande de Gaza, sous blocus, d'évacuer leurs maisons et de se réinstaller dans la région sud avant 16 heures locales (13 heures GMT).

La récente confrontation sanglante entre la Palestine et Israël a commencé samedi dernier lorsque le Hamas a lancé l’opération "Al-Aqsa Flood" – une attaque surprise sur plusieurs fronts comprenant un barrage de tirs de roquettes et des infiltrations en Israël par voie terrestre, maritime et aérienne.

Le Hamas a déclaré que l’opération était en représailles à l'occupation de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est et à la violence croissante des colons israéliens contre les Palestiniens.

L’armée israélienne a ensuite lancé l’opération "Épées de fer" contre des cibles du Hamas dans la bande de Gaza.

Cette réponse s’est étendue à la coupure de l’approvisionnement en eau et en électricité à Gaza, aggravant encore les conditions de vie dans une zone confrontée à un siège paralysant depuis 2007. Ajouter à cela la décision israélienne d'ordonner à plus d’un million de Gazaouis d’évacuer le nord de la bande en moins de 24 heures.

AA