Dans un communiqué, le Hezbollah a qualifié l'acte d'Israël de "crime grave" et a souligné qu'il constituait une agression sérieuse contre le Liban. La formation a également insisté sur le caractère significatif de cet événement dans le contexte de la guerre en cours.
La frappe qui a conduit à la mort de Saleh Al-Arrouri, s'est déroulée dans la banlieue de Beyrouth, marquant ainsi une première depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, il y a près de trois mois.
"Ce crime ne restera pas sans riposte ou impuni", a ajouté la formation libanaise dont le secrétaire général Hassan Nasrallah doit prononcer un discours très attendu mercredi soir.
Pour rappel, la frontière israélo-libanaise est le théâtre d'échanges de tirs, principalement entre l'armée israélienne et le Hezbollah, depuis le déclenchement le 7 octobre de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza.
Depuis le début des violences transfrontalières, plus de 160 personnes ont été tuées au Liban, pour la plupart des combattants du Hezbollah mais aussi plus de 20 civils parmi lesquels, trois journalistes.