Le bilan des Israéliens tués s'élève à 600 personnes. Photo : AA

Le bilan des Israéliens tués s'est alourdi à 600 personnes, dimanche, dont 44 militaires et 30 policiers, alors que les affrontements se poursuivaient depuis samedi à l'aube, entre l'armée israélienne et des factions palestiniennes à Gaza.

L'Instance de diffusion israélienne (gouvernementale) a affirmé que "le nombre de morts s'est alourdi à au moins 600".

Depuis le matin, dimanche, des chiffres ascendants sont relayés. La chaîne israélienne "12" (privée) avait fait état de 500 morts, après avoir communiqué le chiffre de 350 décès.

Par ailleurs, l'armée israélienne a publié, dimanche, les noms de 44 soldats israéliens, affirmant qu'ils avaient été tués dans des affrontement contre le mouvement de la résistance islamique (Hamas).

Pour sa part, la police israélienne a fait savoir dans un communiqué que le nombre total de morts s'élevait à 30 policiers, dont un officier.

Le ministère de la Santé à Gaza a indiqué, dimanche, que 313 Palestiniens avaient été tués et 1990 blessés.

Samedi à l'aube, les "Brigades Al-Qassam", la branche armée du mouvement Hamas, ont annoncé le lancement depuis Gaza d'une opération militaire baptisée "Déluge d'Al-Aqsa", en réponse aux violations israéliennes continues contre des cibles palestiniennes, dont des biens et des lieux sacrés, en l'occurrence la mosquée Al-Aqsaa à Jérusalem-est.

En réplique, l'armée israélienne a annoncé le lancement de l'opération "Sabres d'acier" contre le Hamas dans la Bande de Gaza, déclarant dans un communiqué, que "ses avions ont commencé à mener des raids dans plusieurs zones de la Bande de Gaza", habitée par plus de 2 millions de Palestiniens qui souffrent de précarité, en raison d'un blocus qui perdure depuis 2006.

AA