Une expérience précieuse pour le géant asiatique, qui ambitionne d'envoyer un Chinois sur la Lune d'ici à 2030, grand objectif d'un programme spatial qui progresse avec régularité depuis plusieurs décennies.
Le trio de la mission Shenzhou-17 doit décoller jeudi à 11H14 (03H14 GMT) du centre de lancement de Jiuquan, dans le désert de Go bi (nord-ouest).
Il comprend le commandant Tang Hongbo, né en octobre 1975 et âgé d'une quarantaine d'années, son collègue Tang Shengjie (33 ans) ainsi que Jiang Xinlin (35 ans).
La moyenne d'âge de l'équipage est de 38 ans, contre 42 ans lors de la précédente mission Shenzhou-16.
"Il s'agit de l'équipage d'astronautes dont la moyenne d'âge est la plus jeune" depuis les débuts par la Chine de missions spatiales habitées, a souligné le gouvernement chinois dans un communiqué.
La Chine a un retard à rattraper en la matière, car elle n'a envoyé son premier humain dans l'es pace qu'en 2003 - soit très longtemps après les Soviétiques et les Américains en 1961.
"Ces deux dernières années, j'ai souvent rêvé de retourner dans l'espace", a indiqué le vétéran Tang Hongbo, lors d'une conférence de presse mercredi avec ses collègues astronautes.
"La station spatiale est notre autre maison qui nous éloigne de la Terre et nous emmène dans l'univers", a ajouté celui qui avait fait partie en 2021 de la mission Shenzhou-12.
Le vaisseau doit s'amarrer au module central de la station Tiangong "environ six heures et demie" après le décollage, a précisé un porte -parole du programme spatial chinois, Lin Xiqiang.
Pour rappel, la Chine a déjà investi des milliards d'euros dans son programme spatial.