En tout, près 250.000 fidèles hindous, plus de trois fois le nombre autorisé, étaient venus écouter mardi le prédicateur, Bhole Baba, près de la ville de Hathras mardi lorsqu'une bousculade qui a couté la vie a 121 personnes a eu lieu.
Dans une déclaration vidéo diffusée par les chaînes de télévision indiennes, le religieux s'est dit convaincu que les responsables de la catastrophe seraient punis.
"Que Dieu nous donne la force de supporter cette douleur", a-t-il ajouté, dans sa première réaction publique depuis la catastrophe, sans qu'il soit possible de déterminer d'où s'exprimait le prédicateur.
L'ancien policier devenu chef spirituel n'est pas réapparu en public depuis les faits.
Son avocat a déclaré jeudi à l'Agence France-Presse qu'il ne se cachait pas de la police, mais a refusé de révéler où il se trouvait. L'avocat a imputé la responsabilité de la bousculade à des "éléments antisociaux" dans la foule.
Selon des médias locaux, le prédicateur se serait retiré dans son monastère voisin, dans l'Uttar Pradesh (Nord), dont les portes ont été fermées avec des chaînes de l'intérieur par des fidèles.
Une vingtaine de policiers montaient la garde à l'extérieur du monastère après la bousculade, mais n'ont pas pénétré dans l'enceinte, entourée d'un mur de cinq mètres de haut.
La police a arrêté sept organisateurs de l'événement et une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les circonstances de l'incident.
Des incidents meurtriers dus à une gestion des foules défaillante et à des lacunes en matière de sécurité sont souvent recensés en Inde.
En 2008, 224 pèlerins avaient été tués et plus de 400 blessés lors d'une bousculade dans un temple situé au sommet d'une colline dans la ville de Jodhpur dans le nord du pays.