L'épais brouillard jaunâtre qui a recouvert New Delhi, a conduit à la fermeture de toutes les écoles après que les autorités ont jugé toxique la qualité de l'air dans la capitale ce vendredi.
Le ministre en chef de Delhi, Arvind Kejriwal, a annoncé tard dans la soirée de jeudi que toutes les écoles primaires seraient fermées dans la capitale pendant au moins deux jours.
"À la lumière des niveaux de pollution en hausse, toutes les écoles primaires publiques et privées de Delhi resteront fermées pendant les deux prochains jours", a annoncé Arvind Kejriwal sur X .
Delhi, l'une des plus grandes zones urbaines de la planète, est régulièrement classée parmi les villes les plus polluées au monde.
Le problème culmine très souvent au début de l'hiver, lors de la fête hindoue de Diwali, qui coïncide avec les semaines où des dizaines de milliers d'agriculteurs du nord de l'Inde brûlent les chaumes de leurs rizières.
Les spécialistes estiment que cette pratique est l'une des principales causes de cette pollution qui étouffe Delhi chaque année et persiste malgré les efforts des autorités pour persuader les agriculteurs d'utiliser d'autres méthodes de défrichement et les menaces de mesures punitives.
Les autorités annoncent régulièrement différents plans pour réduire la pollution, notamment en suspendant les travaux de construction, mais sans grand résultat jusqu'ici.
Une étude de The Lancet, revue médicale britannique, parue en 2020, imputait 1,67 million de décès, un an plus tôt, à la pollution de l'air en Inde, dont près de 17.500 dans la capitale.
L'Inde dépend fortement du charbon pour sa production d'énergie. Le pays a vu ses émissions par habitant augmenter de 29% ces sept dernières années et semble peu encline à appliquer des politiques afin d'éliminer progressivement les combustibles fossiles polluants.