L'hôpital de l'amitié turco-palestinienne avant les bombardements / Photo: AA

“La pause humanitaire” d’une semaine rompue ce vendredi par l’aviation israélienne n’a été d’aucun apport pour le système de santé de Gaza, a regretté le ministère de la Santé de cette enclave palestinienne.

La guerre entre Israël et les Palestiniens qui a commencé le 7 octobre dernier a déstabilisé tout le système de santé, entraînant la fermeture de 27 des 36 hôpitaux et 47 des 72 cliniques de soins de santé primaires à Gaza, d’après le ministère de la Santé.

La trêve n’a pas permis de ravitailler ce qui reste du système de santé locale qui, d’après l’OMS, n'est plus en mesure de fournir les soins nécessaires à la population.

Les besoins sont tels qu’un ravitaillement permanent en médicaments et autres intrants et même en carburant est nécessaire pour le fonctionnement optimal des 9 hôpitaux sur 36 qui ont été épargnés des pilonnages de l’armée israélienne.

“De nombreux patients vont mourir, notamment ceux qui sont dans les services de réanimation, de néonatalogie et sous assistance respiratoire. Et une pénurie générale de nombreux médicaments condamne les patients atteints de maladies chroniques, le diabète, le cancer, mais aussi les femmes enceintes”, regrettait Guillemette Thomas, coordinatrice médicale de MSF pour la Palestine à Jérusalem sur le site internet de l’organisation.

Les tirs nourris et les bombardements de l'artillerie israélienne dans l'est de la bande de Gaza ont repris ce vendredi à la fin de la pause humanitaire entre Israël et le Hamas, entrée en vigueur le 24 novembre. Des affrontements opposent également les forces israéliennes et des factions palestiniennes dans le nord et le centre de la bande de Gaza.

TRT Afrika et agences