Les violences postes électorales sont fréquentes au Bengal. Ici, des militants du Comité du Congrès de l'Assam Pradesh (APCC) crient des slogans lors d'une manifestation contre les meurtres de cinq hommes hindous le 2 novembre 2018./Image Reuters

Le nouveau bilan des violences électorales qui ont éclaté hier, porte à 18 le nombre de personnes qui ont été tuées au Bengale.

Des rapports font état de violences généralisées, de prises d'isoloirs et de vandalisme dans plusieurs districts de l'État en relation avec les élections pour les conseils, également connus sous le nom de panchayats.

Selon l'agence de presse ANI, 10 membres du Trinamool Congress (TMC) au pouvoir ont été tués, trois du Bharatiya Janata Party (BJP) et du Congrès, et deux du Parti communiste indien (marxiste).

L'opposition et le parti au pouvoir se sont mutuellement rejeté la responsabilité de ces décès.

Le Bharatiya Janata Party (BJP) a demandé l'imposition de la règle du président dans l'État, c'est-à-dire la suspension du gouvernement d'un État et l'imposition de la règle directe du gouvernement central.

Il a également demandé la tenue de nouvelles élections dans plusieurs localités.

Dépouillement 11 juillet

Selon l'agence de presse Press Trust of India (PTI), le gouverneur du Bengale occidental, CV Ananda Bose, s'est rendu dans de nombreuses zones du district de North 24 Parganas et a rencontré des victimes blessées lors des violences.

Pour sa part, le commissaire électoral de l'État du Bengale, Rajiva Sinha, a déclaré qu'un groupe d'experts examinerait les plaintes relatives à la falsification des votes et aux incidents violents.

La décision concernant les nouvelles élections sera prise après réception des rapports des observateurs et des directeurs de scrutin.

AA