Par
Mamadou Dian Barry
Le courreur Marocain Achraf Ed-Doghmy a remporté mardi la première étape de la 18ème édition du Tour cycliste international du Bénin en 3h04'47 avec une vitesse de 43,03 km/h. Il détient ainsi le premier maillot jaune du Tour et est suivi du Camerounais Clovis Kamzong Abossolo et du Burkinabè Souleymane Koné, arrivé troisième.
Le coup d’envoi a été donné à Parakou, dans le nord du Bénin. La première étape s'est disputée sur une distance de 135,5 km qui sépare de Parakou et Djougou.
75 cyclistes sont engagés dans cette compétition, représentant les couleurs d’une dizaine de pays : le pays organisateur le Bénin, l’Algérie, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte-d’Ivoire, la France, Guam, l’Ile Maurice, la Mauritanie, le Nigéria, les Pays-Bas, le Togo et le Maroc.
Le Tour cycliste international compte cinq (5) étapes pour une distance totale 748 kilomètres.
Les objectifs visés par les cyclistes sont : le maillot par points, le maillot 1er des africains, le maillot 1er des béninois, le maillot sprint intermédiaire et le maillot de la combativité béninoise.
« Le Bénin est un pays sûr »
Face aux inquiétudes exprimées autour la situation sécuritaire - le nord du Bénin étant le théâtre d’attaques terroristes ces derniers mois - le président de la Fédération béninoise de cyclisme, Romuald Hazoumé a assuré que toutes les dispositions sécuritaires avaient été prises pour que la compétition se tienne dans des conditions optimales.
Il a souligné que des forces de défense et de sécurité sont mobilisés à cet effet.
« Le Bénin est un pays très sûr. Avec ce qui se passe aux frontières très, très loin, moi d’abord en tant qu’artiste, en tant qu’ambassadeur de l’art béninois, je n’admettrai pas qu’on dise qu’on ne peut pas venir chez nous. Non, on peut bien venir chez nous. L’endroit dont on parle, c’est tellement haut, aux frontières là-bas et c’est absolument protégé », a défendu M. Hazounmè qui est, par ailleurs, un célèbre artiste plasticien.
La compétition se déroule du 2 au 7 mai. Le pays hôte peut compter sur la jeunesse de son équipe et son expérimenté entraîneur, le Rwandais Adrien Niyonshuti, premier participant noir à une course olympique de vélo de montagne et deux participations aux Jeux olympiques (Londres 2012 et Rio 2016).