Le physiothérapeute italien Giacomo Naldi, au coeur de la retentissante affaire de dopage dont a été exonéré Jannik Sinner, a confirmé sur les réseaux sociaux qu'il ne faisait plus partie de l'encadrement du N.1 mondial de tennis.
"Cela fait mal de penser que je ne fais plus partie (du staff), c'est difficile de ne pas être en tribunes avec vous et d'encourager Jannik, mais je vais devoir m'y habituer rapidement", a écrit Naldi sur son compte Instagram samedi, à deux jours du coup d'envoi de l'US Open.
"Je suis fier d'avoir fait partie de cette grande équipe, d'avoir toujours donné mon maximum et d'avoir été professionnel à 100%", a-t-il poursuivi après avoir dénoncé "une justice sanctionnée par les médias, trop souvent superficielle et rarement basée sur les faits réels".
Naldi travaillait depuis dix-huit mois avec Sinner qui a remporté cinq titres en 2024, dont son premier Grand Chelem en janvier lors de l'Open d'Australie.
L'Italien a subi en mars 2024 deux contrôles antidopage positifs à huit jours d'intervalle: le 10 mars durant le Masters 1000 d'Indian Wells et le 18 mars hors compétition mais juste avant le tournoi de Miami.
L'Italien a expliqué à l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (Itia) que les quantités infimes de clostébol (anabolisant) retrouvées dans ses urines, étaient dues à "une contamination par un membre de son staff (Naldi, NDLR), qui avait appliqué sur sa propre main un spray en vente libre contenant du clostébol pour soigner une petite blessure".
L'Itia a accepté les explications de Sinner et l'a officiellement blanchi mardi, ce qui a suscité des réactions outragées de certains joueurs, dont l'Australien Nick Kyrgios.
Sinner s'est également séparé de son préparateur physique, Umberto Ferrara, qui avait fourni à Naldi le spray incriminé.
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