NBA : finis les simulations et les contestations d'arbitrage

NBA : finis les simulations et les contestations d'arbitrage

La NBA adopte de nouvelles règles contre la simulation et les contestations d'arbitrage.
Les champions NBA 2023 sont les Nuggets portés par le meneur de jeux Nikola Jokic/Image Reuters

Les propriétaires d'équipes de la NBA ont approuvé hier mardi des changements de règles à compter de la saison prochaine, avec l'instauration d'une sanction contre les simulations en cours de match et une extension de la possibilité pour les entraîneurs de contester une décision arbitrale.

La NBA a décidé de ne plus tolérer les simulations et les contestations des décisions arbitrales pendant les matchs.

Le comité de compétition de la NBA, a recommandé à l'unanimité ces deux changements à l'ensemble du conseil des propriétaires de franchises.

La nouvelle règle du "flopping", adoptée à titre expérimental pour une saison, stipule que lorsqu'un arbitre appelle un joueur pour un "flop", un mouvement visant délibérément à obtenir une faute d'arbitrage sur un autre joueur en exagérant une chute par exemple, le joueur fautif se verra infliger une faute technique et l'équipe adverse bénéficiera d'une tentative de lancer franc.

Un joueur ne pourra néanmoins pas être expulsé d'un match pour avoir commis une faute de "flopping".

Selon le nouveau règlement, les arbitres ne seront pas obligés d'arrêter le jeu pour signaler une simulation, ce qui permettra aux équipes ayant une opportunité offensive de continuer jusqu'au prochain arrêt de jeu.

Aınsı les arbitres pourront désigner à la fois une faute et une violation de "flopping" sur la même séquence.

La NBA continuera en parallèle à recourir au système d'avertissement suivi d'amendes après les matches, qui a toutefois rarement été utilisé depuis son introduction en 2012.

Par ailleurs, les entraîneurs auront désormais la possibilité de contester une décision arbitrale une deuxième fois si leur première contestation a été validée après examen des ralentis à la vidéo.

Les équipes devront cependant continuer à utiliser un temps mort pour déclencher une contestation. Cependant, elles ne pourront pas le faire si elles n'en disposent plus.

Elles conserveront le temps mort après une première contestation si celle-ci est acceptée, mais elles ne garderont pas le temps mort utilisé pour une deuxième contestation, qu'elle soit validée ou non.

AFP