La coupe du monde féminine de football coorganisée par l'Australie et la Nouvelle-Zélande a dépassé 570 millions de dollars de chiffre d'affaires, a annoncé la Fédération Internationale de football ce vendredi.
La FIFA précise que cette recette lui a permis d'atteindre le seuil de rentabilité.
"Nous n'avons pas perdu d'argent et il s'agit du deuxième événement sportif qui a généré le plus d'argent, à l'exception bien sûr de la Coupe du monde masculine, sur la scène mondiale", a expliqué devant la presse à Sydney le président de la FIFA Gianni Infantino ce vendredi.
"Cela montre que notre stratégie n'était pas trop mauvaise, mais nous devons bien sûr encore faire beaucoup mieux. Mais nous sommes sur la bonne voie", a appuyé l'Italo-Suisse.
La Fifa a annoncé en février dernier des revenus records pour le cycle 2019-2022, de quelque 7,6 milliards de dollars, en hausse de 18% par rapport à la période précédente.
À la même occasion, Infantino a défendu le choix d'élargir à 32 sélections participantes le Mondial féminin, qui jusque-là n'en comptait que 24.
"Ils disaient : ça ne va pas marcher, le niveau est trop différent, vous aurez des scores de 15-0, ce sera mauvais pour le football féminin et son image", a-t-il rappelé.
"Mais je suis désolé, la FIFA a eu raison. Nous avions de nombreux pays dans le monde qui pensaient avoir une chance de participer. Tout le monde croit maintenant qu'il y a une chance de briller sur la scène mondiale", a rajouté d'un air fier le président de la FIFA.
La neuvième édition du Mondial féminin, "la plus grande et la meilleure de tous les temps" selon Infantino, a été marquée par l'émergence de nouvelles nations, comme la Jamaïque, le Maroc et l'Afrique du Sud qui ont atteint pour la première fois la phase à élimination directe.
La finale de la compétition opposera dimanche l'Espagne à l'Angleterre, à Sydney.