L 'Association des agents de football professionnels (PROFAA) donc perdu son appel intenté contre la FIFA.
Le TAS (Tribunal Arbitral du Sport) a donc donné raison à la FIFA pour sa nouvelle réglementation qui prévoit notamment la soumission à un test et un plafond d'honoraires pour les agents de football.
Rappelons qu'en janvier, un nouveau règlement de la Fédération internationale de football est entré en vigueur dans le but "d'améliorer l'équité et la transparence des transferts". Ce nouveau système prévoit une licence obligatoire pour les agents délivrée par la FIFA, l'interdiction de la représentation multiple pour éviter les conflits d'intérêts et l'introduction d'un plafond pour les honoraires des agents.
Après une période de transition qui prendra fin le premier octobre prochain, seuls les agents licenciés seront autorisés à exercer leur métier.
D'après la FIFA, cette décision "représente la première évaluation juridique approfondie de la légalité du FFAR par un panel indépendant d’experts renommés".
La rémunération des agents, qui est souvent critiquée, est basée principalement sur les transferts plutôt que sur le salaire des joueurs, ce qui les pousse à changer de club.
La FIFA prévoit de mettre fin à ce système en limitant les commissions entre 3 % et 6 % du salaire annuel, pour les agents représentant le joueur et/ou le club acheteur, et à 10 % pour les indemnités de transfert, pour les agents représentant le club vendeur.
Selon la FIFA, le transfert des joueurs a totalisé quelques 5 milliards de dollars (4,76 milliards d'euros) pendant la saison estivale de 2022, entre le 1er juin et le 1er septembre.