Le gardien de but uruguayen Sebastian Sosa a été libéré sous conditionn en attendant un procès pour agression sexuelle présumée. Photo: AFP

Un tribunal de la province de Tucuman, en Argentine, a ordonné jeudi que trois des quatre joueurs de Velez Sarsfield (1re div.) accusés d'agression sexuelle soient assignés à résidence pendant au moins 90 jours, le gardien de but uruguayen Sebastian Sosa étant libéré sous condition.

A l'issue d'une audience qui a duré plus de huit heures, la juge Eliana Gómez Moreira a décidé que le Paraguayen José Florentín 27 ans (3 sél.), et les Argentins Braian Cufré 27 ans et Abiel Osorio, 21 ans, devraient passer la phase d'instruction de l'affaire en résidence surveillée.

Pour être libéré, M. Sosa doit verser une caution de 50 millions de pesos argentins (53.900 euros) et comparaître devant le tribunal dans les 15 jours. Il lui sera également interdit de quitter le pays pendant au moins 90 jours.

Les joueurs avaient été arrêtés et placés en détention provisoire en attendant d'être jugés lundi, après une plainte les accusant d'agression sexuelle.

Jusqu'à 20 ans de prison

Sebastián Sosa, José Florentín, Abel Osorio et Braian Cufré, joueurs de Velez. Photo : Getty Images

La plaignante, une journaliste sportive de 24 ans, dit avoir été agressée le 3 mars dans une chambre d'hôtel de Tucuman (nord), où elle avait été invitée par Sebastian Sosa qui séjournait dans l'établissement avec les trois autres joueurs.

Le procureur chargé de l'affaire, Eugenia Posse, avait demandé que Braian Cufré et José Florentín soient inculpés de viol, Sebastian Sosa de complicité, et Abiel Osorio d'abus sexuel simple, et requis le placement en détention provisoire pour chacun des quatre accusés en attente du procès, afin d'éviter toute entrave à l'enquête.

Les quatre footballeurs, qui ont témoigné lors de l'audience, risquent des peines allant de quatre à vingt ans de prison.

Dès l'arrestation des joueurs lundi, le club Velez Sarsfield a annoncé dans un communiqué la suspension de leurs contrats.

TRT Afrika et agences