"À la lumière de ce que nous avons appris, il est devenu clair que cette franchise n'a pas répondu aux normes, à l'éthique ou aux attentes de notre marque", a déclaré samedi soir l'organisation basée aux États-Unis, sur le réseau X (ex-Twitter).
Sept des 30 finalistes d'un récent concours Miss Univers Indonésie ont déposé plainte auprès de la police après avoir é té soumises à un examen imprévu et détaillé de leur physique.
L'organisation américaine a donc "décidé de mettre fin à la relation avec sa franchise actuelle en Indonésie, PT Capella Swastika Karya, et sa directrice nationale Poppy Capella".
L'avocate des sept finalistes, Mellisa Anggraini, a annoncé mardi le dépôt de plainte des candidates du concours tenu du 29 juillet au 3 août. Elle a expliqué que des représentants de PT Capella Swastika Karya leur avaient demandé de se déshabiller deux jours avant la cérémonie de couronnement, au motif de rechercher toute trace de cicatrice, cellulite ou tatouage.
Les 30 finalistes ont été soumises à ces examens et cinq ont même été photographiées, a-t-elle indiqué.
La police de Jakarta a aussitôt annoncé que les plaintes seraient instruites et pourraient servir "de base pour de plus amples investigations". La franchise indonésienne détient également la licence de Miss Univers Malaisie, où il n'y aura pas de concours cette année, selon l'organisation-mère.
Sur Instagram, Poppy Capella a nié toute "implication". "Je n'ai jamais connu, ordonné, demandé ou permis à quiconque ayant joué un rôle et participé au processus d'organisation de Miss Univers Indonésie 2023 de commettre des actes de violence ou de harcèlement sexuel par le biais de vérifications corporelles", a-t-elle écrit, se disant contre "toute forme de violence ou de harcèlement sexuel".
Le concours Miss Univers Indonésie visait à désigner la représentante du plus grand pays musulman au monde au concours Miss Univers 2023 prévu en novembre au Salvador.