La croissance du PIB réel de l'Afrique passera de 3,1 % en 2023 à 3,7 % en 2024 et à 4,3 % en 2025, a annoncé le président de la Banque africaine de développement Akinwumi Adesina, mercredi.
Adesina s'exprimait à l'ouverture officielle des assemblées annu elles de la BAD qui se tiennent du 27 au 31 mai à Nairobi sur le thème « La transformation de l’Afrique, le Groupe de la Banque africaine de développement et la réforme de l’architecture financière mondiale ».
Selon Adesina, grâce à ces chiffres, l'Afrique se porte mieux que d'autres régions du monde, mais cela renferme des défis encore à relever, notamment le financement de son développement et la lutte contre les changements climatiques déjà responsables de lourdes pertes dans plusieurs pays.
« L’Afrique n’est pas satisfaite de l’architecture financière mondiale actuelle, ell e est mal servie pour le financement de l’action climatique », a-t-il déclaré.
« La réforme de l’architecture financière mondiale doit répondre efficacement à l’augmentation des coûts budgétaires auxquels sont confrontés les pays (africains) pour accélérer leur développement. Pour ce faire, nous devons également adapter les instruments de l’architecture financière mondiale ... », a notamment déclaré le président de la BAD à ce propos.
Pas moins de 3000 participants prennent part à cet événement, dont 13 chefs d'Etat et de gouvernement.