La ministre Ghanéenne de l’Environnement, de la science, de la technologie et de l’innovation Ophelia Mensah-Hayford a annoncé que le Ghana avait obtenu 155 millions de dollars auprès de la Banque mondiale afin de soutenir la restauration des zones côtières dégradées du pays.
Elle s’est exprimé lors du lancement du projet de résilience des zones côtières d’Afrique de l’Ouest (WACA), mercredi à Accra, la capitale du Ghana.
La ministre ghanéenne affirme qu’une moyenne de 500 000 personnes en Afrique étaient touchées chaque année par l’érosion côtière aggravée, les inondations et la pollution.
"Le soutien financier de la Banque mondiale aidera à atténuer les crises côtières au Ghana", ajoute la ministre.
Le littoral constitue environ 7 % de la superficie du Ghana et environ un quart des habitants vivent au bord de la mer. Quelque 37 % des terres côtières au Ghana ont été perdues à cause de l’érosion et des inondations entre 2005 et 2017.
En novembre 2021, près de 4000 personnes du district côtier de Keta, au Ghana, ont été déplacées suite à un raz-de-marée matinal. L’eau s’est infiltrée dans les maisons, inondant les biens des résidents ainsi que leur lit pendant leur sommeil.
"Ces catastrophes côtières menacent le paysage physique et déstabilisent les ressources socio-économiques de nos communautés côtières. La situation le long de la côte ghanéenne a été exacerbée par le changement climatique et cette menace ne doit pas être sous-estimée", conclut la ministre.