Un migrant ghanéen de 39 ans est décédé alors qu'il était détenu à l'aéroport international de Guarulhos, à São Paulo (Brésil), ce qui suscite des inquiétudes quant aux violations des Droits de l'homme commises dans le cadre du traitement des migrants à l'aéroport.
L'homme, dont la cause du décès n'a pas été révélée, est décédé le 13 août après avoir reçu des soins médicaux à l'aéroport.
Le décès est survenu dans des conditions alarmantes à l'aéroport, où des centaines de migrants originaires de pays comme l'Inde, le Népal et le Viêt Nam sont bloqués depuis des semaines.
Le migrant faisait partie d'un groupe de "voyageurs non admissibles" détenus dans une zone réglementée de l'aéroport parce qu'ils n'avaient pas les documents ou les visas nécessaires pour entrer au Brésil, selon un rapport.
Ces personnes ont été confinées dans une zone avec un accès limité aux ressources essentielles comme la nourriture, l'eau et les douches. Le Bureau du défenseur public du Brésil a critiqué ces conditions comme étant de graves violations des droits de l'homme, soulignant la détérioration de la santé des personnes détenues.
"À partir de lundi, les voyageurs étrangers sans visa brésilien doivent soit continuer directement vers leur destination finale, soit retourner dans leur pays d'origine. On ne sait pas encore si ces nouvelles règles s’appliqueront aux migrants actuellement détenus à l’aéroport international de Guarulhos", ont annoncé les autorités brésiliennes.
Cette situation survient alors que le gouvernement brésilien se prépare à appliquer des règles d'entrée plus strictes visant à empêcher les migrants d'utiliser le pays comme point de transit vers des destinations comme les États-Unis et le Canada.