Un soldat sud-africain, qui faisait partie d'une force de maintien de la paix des Nations Unies dans l'est de la République démocratique du Congo, est mort lundi lorsqu'une grenade à main a explosé à proximité de son lieu de repos, a déclaré l'armée sud-africaine.
L'armée sud-africaine (SANDF) a indiqué dans un communiqué mardi en fin de journée que la cause de l'explosion de la grenade n'était pas claire, ajoutant qu'une commission d'enquête comprenant des représentants de l'ONU enquêterait sur l'incident qui s'est produit à Beni.
Les soldats sud-africains sont déployés au Congo dans le cadre de la force de l'ONU appelée MONUSCO et d'une mission distincte déployée par le bloc régional d'Afrique australe, la SADC, pour aider le gouvernement à lutter contre les groupes rebelles.
Ce décès porte à sept le nombre de soldats sud-africains ayant perdu la vie au Congo depuis le mois de février.
Deux d'entre eux ont été tués lors d'une attaque au mortier contre une base de la SANDF à Sake, dans l'est du Congo, le mois dernier, et un autre a été tué lors d'une bataille avec les rebelles M23 en mai.
Un autre soldat sud-africain est décédé après avoir reçu un traitement pour des problèmes de santé non spécifiés en avril et deux ont été tués lors d'une attaque au mortier en février.
Le même mois, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a répondu aux critiques de l'opposition selon lesquelles les troupes présentes au Congo étaient mal équipées.
La force de l'ONU se retire du Congo par étapes. La première phase s'est achevée le mois dernier, mais aucun calendrier n'a encore été fixé pour la phase suivante, dans un contexte d'escalade des affrontements dans l'est du pays.